
Un toit au-dessus de sa tête, c’est un besoin fondamental. Dans un contexte où la pression sur l’habitation ne cesse de croître, voir Rimouski se hisser au premier rang des mises en chantier est une excellente nouvelle pour répondre à l’urgence de loger les gens. Mais lorsqu’on répète qu’il faut construire « vite et bien », encore faut-il préciser : que veut dire « bien »?
Est-ce simplement solide et fonctionnel? Oui, mais ce n’est pas suffisant. Dans un contexte de crise climatique et de hausse des coûts de l’énergie, construire « bien » doit aussi signifier performant, écologique, écoénergétique, durable et réparable. Il n’y a plus de place pour le gaspillage.
Posons-nous la question : mis à part la considération énergétique, quelle place occupe l’écoconstruction dans ces chantiers? La qualité d’un logement ne se limite pas à ses murs et à son toit : elle repose aussi sur les matériaux qui le composent et un ensemble de stratégies mises ensemble, selon le contexte du projet, du territoire et même des comportements des usagers (ex. mobilité durable).
Ici, au Bas-Saint-Laurent, nous avons une richesse naturelle et économique majeure : la forêt et une industrie de l’écoconstruction qui se structure et s’affirme de plus en plus. Construire « vite et bien », c’est aussi construire plus vert, plus durable et plus sain, plus confortable, en tirant parti des bienfaits du bois et des matériaux biosourcés, de la ventilation naturelle, etc. Ces matériaux et techniques améliorent la qualité de vie des occupants, réduisent l’empreinte carbone et participent au développement d’une économie régionale résiliente.
L’avenir de l’habitation au Bas-Saint-Laurent, ce n’est pas seulement de multiplier les toits, mais de bâtir des milieux de vie qui répondent à la fois aux besoins sociaux et aux impératifs environnementaux.
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