
Pendant que ces crises s’alimentent au pays, les architectes du Québec se mobilisent pour tenter d’y répondre de front.
La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) estimait en 2023 que pour rétablir l’abordabilité, qui correspond à une dépense maximale de 30 % du revenu d’un ménage avant impôt, il faudrait construire 3,5 millions de logements en plus de ceux déjà en construction, d’ici 2030.
« Vouloir construire beaucoup d’unités de logements nous fait prendre des décisions précipitées sur le plan de l’aménagement du territoire », explique Érick Rivard, architecte associé au Groupe A/Annexe U et designer urbain. Créer des milliers de logements dans des endroits non desservis par les transports en commun va, par exemple, mener à une utilisation plus importante de la voiture, déplore l’architecte qui était l’un des panelistes du colloque L’architecture face aux crises logement + climat, qui s’est tenu le 19 mars dernier à Montréal. L’événement, organisé par L’Association des architectes en pratique privée du Québec, l’Ordre des architectes du Québec et l’École de design de l’UQAM, était l’occasion pour les professionnels du milieu de l’aménagement et de la construction d’explorer des pistes d’action pour répondre à deux crises qui s’alimentent au pays : celle du logement et celle du climat.
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