Gérer ses impacts environnementaux, c'est pour les organisations de toutes tailles

La gestion de l'environnement dans une entreprise peut passer par toutes sortes de mesures : trouver des débouchés pour ses résidus industriels, optimiser ses procédés pour limiter la consommation d'énergie ou d'eau, par exemple. Lorsqu'on structure ses actions à l'aide d'un plan incluant des indicateurs mesurables, on peut parler d'un système de gestion environnemental : on peut suivre ses objectifs et viser une performance allant au-delà des normes minimales.

On comprend bien qu’une entreprise manufacturière n’est pas confrontée aux mêmes enjeux environnementaux qu’un cabinet d’avocat. Il n’en demeure pas moins que la gestion des impacts environnementaux d’une entreprise influence sa performance globale, peu importe son secteur d’activité. Pour en savoir plus, la page Mettre en place un système de gestion environnemental : une démarche payante! présente notamment des cas à succès de PME ayant réalisé des bénéfices économiques en réduisant le gaspillage de ressources et en mettant en place des actions environnementales.

Système de gestion environnemental et démarche globale de développement durable : quelle est la différence?

Lequel de ces outils est préférable pour mon entreprise? La démarche globale de développement durable (DGDD), comme son nom l’indique, couvre plus largement les enjeux des organisations en considérant des questions éthiques, de gouvernance et d’impact social, en plus des questions économiques et environnementales. Un SGE pourrait très bien être une mesure mise en place dans le cadre d’une DGDD. Bref, dans un monde idéal, toutes les organisations disposeraient d’un cadre de gestion où chaque sphère du développement durable serait prise en considération.

Cela dit, on ne peut nier que l’implantation un système de gestion environnementale touche de près aux enjeux de gouvernance et aux enjeux sociaux. D’une part, les grands donneurs d’ordres souhaitant réduire l’impact environnemental et social de leurs activités et produits préfèrent s’associer à des fournisseurs qui respectent leurs valeurs. D’autre part, de manière générale, les consommateurs sont de plus en plus informés et plus sensibles aux impacts environnementaux des produits qu’ils consomment. De plus, une entreprise qui limite ses atteintes à l’environnement contribue à la qualité de vie des collectivités.

 

Un peu de concret

Lorsqu’on veut mettre en place un plan d’action environnemental pour son entreprise, on identifie où se situent où les impacts environnementaux les plus grands. Ce peut être dans l’utilisation de l’énergie, dans la production de matières résiduelles, dans la gestion de l’eau ou de nuisances comme les odeurs et le bruit, par exemple.

Plusieurs entreprises sont assujetties à la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE). Elles disposent de cahiers de charges stricts et doivent se conformer, sous peine d’amende. Cependant, plus que jamais, la responsabilité environnementale est l’affaire de tous. Qu’en est-il des plus petites entreprises soucieuses d’améliorer leur performance environnementale?

Voyez comment la Coopérative Alentour, à Sherbrooke, place L’alimentation naturelle au cœur du changement en matière de gestion environnementale! Les impacts environnementaux de cette entreprise se trouvent dans le gaspillage alimentaire, l’emballage des produits et l’approvisionnement. Des solutions concrètes sont appliquées par cette coop pour optimiser la mobilisation des ressources et pour diminuer la production de matières résiduelles.  

 

Photo : Coopérative Alentour

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo en en-tête : Unsplash

Source : Créneau Écoconstruction